Les 3 gagnants de « Brindas a du talent »

Découvrez leur portrait…

 
Ambrine Vaquer
 
Je suis passionnée de chant depuis mes cinq ans.
Autodidacte, j’ai vite pris le micro pour chanter lors de réunions de famille ; depuis quelques mois, je prends des cours de chant individuel via la Music’All Academy à Francheville.
En 2019, j’ai participé au concours Tonic radio et eu la chance d’être retenue parmi les jeunes qui ont fait la première partie du concert de Soprano sur la scène de la Plaine de l’Ain.
Je fais aussi de la comédie musicale au Théâtre de Bulle depuis six ans et j’ai eu cette chance de partir en tournée à la découverte des villages d’Ardèche avec ma troupe de comédie musicale.
Enfin, je fais de la gymnastique en compétition depuis neuf ans.
Je rêve de devenir comédienne et interprète et de pouvoir vivre plus tard de mes passions.
 

Rémi Rionnet
 
J’ai 13 ans, et j’habite à Brindas depuis bientôt 10 ans.  Je joue de la batterie depuis l’âge de 5 ans, et je prends des cours depuis 8 ans à l’Ecole de Musique de Brindas.
Depuis deux ans, je me suis mis au piano en autodidacte .
J’écoute beaucoup de musique, principalement des musiques des années 70/80 (The Beatles, The Who, Supertramp, Queen, Tears For Fears,… ). J’aime aussi les musiques de jeux vidéo, qui sont des compositions assez recherchées et parfois très complexes.
Et je suis surtout fan de jazz, et des Snarky Puppy (peu de gens connaissent mais c’est génial !), qui est ma principale source d’inspiration. 
Je compose et j’écris ma propre musique depuis que je sais en jouer, et j’ai décidé de partager mes compositions depuis peu, sur deux supports : 
Vous pouvez y aller pour les découvrir, liker et vous abonner si vous les aimez !
Je rêve de pouvoir vivre plus tard de ma musique.
 

Steevie Liroy
 
J’ai 36 ans et 2 enfants! Je suis née en Martinique et dès mon plus jeune âge,  je me passionne pour la musique mais également pour la peinture ! Issu d’une famille de musiciens, je fréquente très tôt les scènes et en 2001,  je remporte un concours de chant en Martinique et enregistre un album à 18 ans intitulé « question de choix ».
En 2003 j’arrive sur Besançon à la faculté d’histoire de l’art, puis sur Lyon et fréquente l’école des Beaux Arts .
Aujourd’hui j’habite sur Pollionnay,  je suis assistante maternelle et mon côté manuel et artistique se retrouve dans les activités que je propose aux enfants. 
La musique restant  ma passion, je reprends des cours de chant en 2020 afin de me perfectionner et j’essaie d’apprendre seule le piano.
Je crée une page instagram en janvier 2021 afin de présenter mes reprises musicales et mes tableaux, le concours « Brindas a du talent » se présente à moi, et je me lance !
 

Tout savoir sur… La Guitare

APPRENDRE LA GUITARE…

Petit rappel sur l’origine de la guitare La guitare est un instrument noble et ancien, dont l’histoire remonte à plus de 4000 ans. Les théories à propos de l’ascendance de la guitare sont nombreuses. L’une d’elles propose que la guitare soit une évolution du luth ou même de la cithare – instrument de prestige dans la Rome antique.

♦ Tout d’abord, comment choisir entre guitare classique, folk ou électrique ?

Selon vos goûts, vos envies, ou vos besoins, vous pourrez aisément vous orienter vers l’une ou l’autre de ces trois grandes familles de guitares :

• La guitare classique est très utilisée pour la musique classique, le flamenco, la bossa nova… Malgré le fait qu’elle soit très typée (de par son caractère classique), c’est un très bon instrument d’apprentissage, léger, doux, à privilégier pour jouer chez soi, dans sa chambre, par exemple.

• La guitare folk, grâce à sa polyvalence, permet de jouer « un peu de tout », avec ou sans médiator, en accompagnement, en solo, …Elle est plus facile à utiliser que la guitare classique, car son manche est plus fin. Mais ses cordes acier vont avoir tendance à provoquer des ampoules aux doigts, au début du moins.

• La guitare électrique est désormais la plus polyvalente. Elle permet de jouer au casque (intéressant dans une chambre, ou un appartement), ou sur ampli (si l’on joue en groupe). Couplée à des pédales d’effets pour guitare, elle permet d’aborder une multitude de sonorités différentes. A conseiller si l’on veut vraiment s’investir dans l’apprentissage de l’instrument.

♦ Autre question : le solfège est-il utile à la pratique de la guitare ?

Le solfège n’est pas un frein à la créativité, c’est un langage pour mieux appréhender son instrument et en tirer le meilleur en cours de guitare. La théorie musicale et savoir lire les notes sont des compétences utiles pour jouer de la guitare. Mais utile n’est pas synonyme d’indispensable.

Le solfège a mauvaise réputation. Et pourtant… dites-vous que si vous souhaitez jouer de la guitare classique, vous n’y couperez pas. Il faudra savoir lire une partition pour s’accorder avec les autres musiciens.

De plus, si dans un premier temps, il est tout à fait envisageable d’apprendre la guitare avec des tablatures, dans un second temps, vous risquez être limité lorsque vous voudrez improviser et composer.

MON ENFANT VEUT JOUER DE LA GUITARE !

Si votre enfant a envie de jouer d’un instrument et plus particulièrement de la guitare, c’est une excellente chose !

♦ Vers quel âge commencer la guitare ?

En soi, il n’existe pas d’âge minimum. Si votre enfant possède déjà une oreille musicale développée et surtout que la demande de prendre des cours de guitare vient de lui, foncez ! Néanmoins, pour être à l’aise avec la gratte, votre enfant doit avoir au minimum 6 à 7 ans, âge auquel l’enfant est assez avancé au niveau psychomoteur pour coordonner ses mouvements et a une capacité de concentration suffisante pour pratiquer son instrument de façon régulière.

♦ Les bienfaits intellectuels et moraux de l’apprentissage de la guitare :

• Apprendre à jouer de la guitare favorise la concentration : C’est sûrement la première des qualités que les enfants vont développer en apprenant à jouer de la guitare. Faculté de concentration qu’il pourront ensuite appliquer dans tous les autres domaines de leur vie.

• Les cours de guitare aident à la mémorisation : Les enfants ont cette faculté à littéralement « boire » les informations, la guitare va leur enseigner à structurer leur mémoire, à l’affiner.

• Écouter les autres en jouant de la guitare : Apprendre la guitare, prendre des cours, que ce soit avec un professeur particulier ou en groupes avec d’autres musiciens permet de fortifier et d’affiner le sens de l’écoute.

• Les cours de guitare prodiguent de la discipline : En effet, pour bien jouer de cet instrument, il faut passer beaucoup d’heures à répéter. Jouer de la guitare ne se fait pas d’un coup de baguette magique et l’enfant saura appliquer cette même force de caractère autant à l’école que dans la vie.

• Socialisation et tolérance : Il est indubitable que la pratique de la guitare, surtout si les cours se font en groupe, permet d’accentuer et de développer la socialisation des enfants ainsi que la notion de tolérance.

• Apprendre la guitare améliore la créativité et le sens critique : Les enfants vont développer leur sens critique. Ils vont apprendre à analyser, décortiquer un morceau, découvrir sa structure pour acquérir, par la suite, des réflexes d’analyse qu’ils sauront appliquer dans d’autres domaines de leur vie. Enfin, leur sens artistique et leur créativité vont être mis à l’épreuve avec l’apprentissage de morceaux diversifiés, dans des styles différents.

• Exprimer ses émotions en jouant de la guitare : La musique est un langage universel ; on dit bien souvent que c’est par cette voie que notre âme s’exprime et c’est incontestablement par la musique que les émotions sont véhiculées

♦ Les bienfaits physiques de la pratique de la guitare :

• Développement psychomoteur : En apprenant à poser leurs doigts sur le manche, à coordonner les deux mains, à jouer un rythme ou simplement pincer les cordes avec la main droite, les enfants travaillent l’indépendance de leurs membres.
• Excellente condition physique : La guitare apporte des bienfaits quant au contrôle général du corps, à la tenue du corps mais aussi à la maîtrise de la respiration, voire de la connaissance des capacités vocales

DES EFFETS BÉNÉFIQUES AUSSI CHEZ L’ADULTE

Voilà déjà 6 bonnes raisons de se lancer…

Jouer de la guitare pour améliorer sa mémoire.

Débuter la guitare pour évacuer le stress.

Apprendre la guitare pour devenir plus persévérant.

Apprendre à jouer de la guitare pour se faire plaisir.

La guitare acoustique pour exprimer ses émotions.

Devenir guitariste pour améliorer ses capacités relationnelles.

REGARDER…

>> 17 mythes qui vous empêchent d’apprendre la guitare à absolument démolir pour apprendre la guitare sereinement

>> Peut-on débuter la guitare à 60 ans ?

ECOUTER…

La Chaîne Guitare est un média français entièrement dédié à la guitare et à son univers. Elle propose un contenu audio et vidéo ainsi qu’un accès à une communauté de fans, aussi bien français qu’internationaux.

Instrument de rêves et de rythmes, de sensualité et d’intériorité, la guitare fait résonner un immense répertoire, inventif et populaire, truculent et plein de charme.
Du luth au flamenco, de la guitare classique aux instruments anciens, Sébastien Llinares explore l’actualité et l’histoire de la grande famille des cordes pincées.  >> France musique

Le podcast Guitare Obsession parle de guitare, de rock, de matos et de musique. Il est animé par Julien Bitoun.

 

CONSULTER…

Pour aller plus loin, quelques sites de référence sur la guitare

>>Il était une fois la guitare

>> L’évolution de l’apprentissage de la guitare dans le temps

ET BIEN SÛR ESSAYER…

>> A pratiquer : 18 chansons francaises sur 4 accords ouverts simples G, D Em, C

… A LA MJC !

Les cours de guitare classique, folk ou électrique sont accessibles à partir de 6 ans et sont dispensés par Franck Ballofet et Thibault Vocanson, nos professeurs.

Ils ont lieu à l’école du lundi au samedi selon les jours de présence des professeurs et sont d’une durée au choix de 30 ou 45 min

Lieu : Carré d’Ass – Ecole de Musique.

Tout savoir : la batterie et la Pratique Rythmique

Petite histoire de la batterie

Histoire de la batterie : des tambours napoléoniens aux sets de jazz
PV Nova raconte l’histoire de la batterie.

LES 5 ELEMENTS ESSENTIELS DE LA BATTERIE

1 – La caisse claire

La caisse claire, élément essentiel de la rythmique à la batterie. C’est le fût horizontal qui se situe entre les jambes du batteur. Le corps peut être constitué en bois ou en métal. Le fût est recouvert d’une peau qui peut être soit d’origine animale soit synthétique.

En général, la caisse claire est peu profonde, ce qui fait que le son produit est le plus aigu des différents fûts d’une batterie. Elle est constituée d’un timbre, une partie en métal située sous la peau. La caisse claire constitue un élément indispensable aux rythmes de rock et reggae.

2 – Les Toms

Ce sont les fûts situés « juste au-dessus » de la caisse claire, ils ont des diamètres et une profondeur différente, ce qui fait que le son est plus ou moins grave. La hauteur du son des toms se situe entre celui de la caisse claire et de la grosse caisse. En général les toms sont placés du plus aigu au plus grave en partant de la gauche (pour les droitiers).
Un kit de batterie traditionnel dispose de 2 ou 3 toms :
• Le tom alto en général fixé sur la grosse caisse, tout comme 
• le tom medium, qui est d’un diamètre plus grand,
• et le tom basse généralement posé au sol sur ses pieds.
Les toms sont souvent associés à des breaks entre deux parties d’un morceau, comme lors de la transition couplet -> refrain par exemple.

3 – La (ou les grosses) caisse(s)

L’élément le plus visible de l’instrument. L’énorme fût posé sur un flanc avec le nom de notre groupe imprimé sur la peau (on a le droit de rêver ! ).
La grosse caisse est constituée de deux peaux, l’une de frappe, là où le maillet vient la frapper côté batteur, et l’autre de résonance (côté public). C’est l’élément de la batterie qui marque les temps forts du rythme. C’est en général sur la grosse caisse que toutes les têtes s’agitent en cadence.
Dans certains styles (métal, hard core,…), on voit l’utilisation d’une double grosse caisse, pour augmenter la vitesse des frappes de grosse caisse, certains batteurs jouent « à deux pieds », d’autres optent pour une pédale double, qui permet de jouer deux fois plus vite sur une seule grosse caisse.

4 – La charleston

De la famille des cymbales, la charleston est constituée de deux disques en métal qui peuvent coulisser, actionnés par une pédale. En général située du côté opposé à la main forte du batteur (à gauche pour un droitier), le batteur s’en sert souvent pour marquer de sa main forte la base d’un groove, en croche, double-croche ou rythme syncopé.

Comme le « charley » peut être ouvert, mi-ouvert ou fermé au pied, le batteur peut moduler le son de ses frappes à la main en ajustant l’ouverture au pied (d’où l’importance d’une bonne indépendance).

5 – La crash et la ride

De la même famille que le charley, la crash est une cymbale située à la gauche du batteur, et la ride à sa droite. La crash (de son nom anglais et du bruit qu’elle fait), sert principalement à accentuer des temps, amener une nouvelle mesure. La ride (de l’anglais « chevaucher ») peut remplacer le tempo de base joué à la charley. Elle peut se frapper soit avec l’olive sur le dessus de la cymbale, ou avec la tranche de la baguette sur la tranche de la ride (responsable de bon nombre de casses de petit bois ! ).

Pour un son plus rond, on peut aussi la frapper sur la cloche avec l’olive.

En résumé

Les éléments principaux constituants une batterie sont :

– La caisse claire

– Les toms

– La grosse caisse

– La charleston

– Des cymbales, la crash et la ride

Bien sûr rien n’est figé et chaque batteur constitue son kit en fonction de ses goûts et préférences.

On peut y ajouter d’autres toms (tom piccolos, rototoms), d’autres cymbales (splash, china, cloche, …), et maintenant on voit l’apparition de kits hybrides analogico-électroniques, où des pads sont ajoutés au rack de base de la batterie, ce qui permet de lancer des sons « électro » pendant un break.

Comme vous l’avez bien compris la batterie est un instrument très évolutif, et chaque batteur est le propre « forgeron » de son instrument (alors qu’il n’est pas facile d’ajouter 7 cordes de plus à une guitare ou un basse ! ) au grès de ses envies et de son style.

LA BATTERIE ET LE SOLFÈGE

Croire que pour jouer à la batterie, il suffit de frapper sur les caisses et les cymbales, est une erreur. Il y a bel et bien des techniques à appliquer. La lecture d’une partition est plus que requise si on veut créer une harmonie au sein du groupe. Certes, elle est assez différente de celle du piano et des autres instruments. Cependant, le principe d’affichage des notes reste le même.

En effet, les notes de musique sont toujours placées sur une portée et on utilise les signes classiques comme la blanche, le noir, la croche, la double croche ou encore la ronde. Elles ont également les mêmes significations. Ainsi, il est indispensable de bien connaître toutes les gammes.

En revanche, la notation musicale n’est pas normalisée.  Ce qui est sûr, c’est que chaque ligne ou interligne de la portée s’associe aussi à une percussion en particulier. En outre, on utilise une clef spéciale. Certaines lignes sont par exemple dédiées aux cymbales et elles sont représentées par des croix.  D’autres sont consacrées à la grosse caisse ou aux toms.

Pour pouvoir lire une partition pour batterie donc, on a besoin d’apprendre le solfège rythmique. A priori, il est beaucoup plus simple que la théorie musicale utilisée lors de l’apprentissage du violon ou du piano. Le déchiffrage est assez simple et il est possible de progresser rapidement.

APPRENDRE LA BATTERIE

L’apprentissage de la batterie s’effectue en plusieurs étapes. Il faut commencer par déchiffrer les notes sur la partition et découvrir leurs valeurs. Voilà pourquoi, on doit prendre des cours et choisir un bon professeur de musique. Ensuite, il faut s’entraîner à frapper le rythme avec la main. Au départ, la cadence semble être lente. Mais au fil du temps, on arrive par avoir le bon tempo.

 La prochaine étape, c’est d’apprendre à tenir les baguettes. La prise en main est très importante. Pour les débutants, il vaut mieux opter pour la méthode « Match Grip ». Elle consiste à tenir la baguette entre le pouce et l’index tout en maintenant la paume de la main verticale. Lire la suite…

Tout savoir sur… La Flûte traversière

Rédactrice en chef : Justine VIRY, professeure de flûte traversière à l’Ecole de Musique de la MJC de Brindas ! Un grand merci à elle pour son partage…

La grande famille de la flûte

La flûte traversière fait partie de la famille des « vents », et plus particulièrement des « bois ». En effet, le « traverso », l’ancêtre de la flûte était fabriqué en bois. Il faudra attendre le XIXème siècle et les évolutions de la lutherie pour concevoir des instruments en métal, agrémentés d’un système de « clétage ».

La flûte traversière peut se décliner sous différentes formes.
Celle que l’on apprend traditionnellement s’appelle « la grande flûte », ou « la flûte en ut », mais en réalité elle appartient à une grande famille d’instruments allant du suraigu… à l’extrême grave !

De la plus petite à la plus grande, de la plus aiguë à la plus grave, nous retrouvons :

– le piccolo : la plus petite flûte… et aussi la aiguë !

– la flûte en ut ou « grande flûte »

– la flûte alto

– la flûte basse

– la flûte octobasse … qui se joue debout.

On peut entendre le piccolo et la grande flûte dans un orchestre symphonique.
Les flûtistes sont assis juste à côté des hautboïstes.

Comment ça marche ?

La flûte  est composée de trois parties distinctes :

– l’embouchure : on pose l’embouchure sous les lèvres avant de souffler.

– le corps : les « clés », sur lesquelles on pose les doigts, permettent de changer de note.

– la patte : l’extrémité de l’instrument n’est tenue que par le petit doigt.

Nous pouvons changer de note en variant l’air et la taille du tube avec le système de clétage. En baissant des clés, la taille du tuyau est plus longue, et la note plus grave.

Les différents modes de jeu :

Avec un seul instrument, on peut faire une infinité de sons et varier les effets en fonction du style souhaité. Dans les effets les plus courants, nous pouvons entendre :

– des sons de percussions produits en tapant avec les clés ou la langue.

– des sons soufflés quand le son de flûte est mélangé avec de l’air.

– des sons chantés allient le son traditionnel de la flûte et une partie chantée, nous pouvons ainsi jouer deux parties en même temps !

– les multiphoniques qui permettent comme leur nom l’indique de jouer deux notes en même temps.

…Et bien d’autres surprises encore !

ÉCOUTER… Un instrument éclectique

La flûte est un compagnon de route qui peut nous suivre partout… dans un sac à main ou un sac à dos, dans un opéra ou dans un remix de beatbox : vous irez où vous voulez avec elle !

La flûte traversière a un répertoire important dans la musique classique, tant dans des œuvres orchestrales, en musique de chambre ou des pièces pour flûte seule…

> Syrinx de Debussy

… mais pas seulement, on peut la retrouver dans ;

– le jazz : solo de flûte dans « Spain » de Chick Corea

– le beatbox : un remix de Inspecteur Gadget.

– la chanson française : « Il est cinq heure, Paris s’éveille », Jacques Dutronc.

– dans le tango : « Histoire du tango, III Night club » pour flûte et guitare de Piazzolla.

et bien d’autres styles… à vous de venir essayer !

Pour aller un peu plus loin…

 « La flûte dans tous ses états »

« La flûte expliquée pour les enfants »

Et à la MJC

Les cours de flûte sont accessibles à partir de 7 ans à la MJC avec Justine Viry comme professeure !

Adapté aux rythmes d’apprentissage et aux envies de chacun, les cours individuels proposent l’apprentissage de l’instrument et la découverte de différents styles musicaux (musiques traditionnelles, classiques, contemporains, musiques actuelles, chanson…).
Les personnes auront également l’opportunité de jouer en groupe et de partager leurs musiques lors de rassemblements conviviaux.

Jours et horaires à définir

Lieu : Carré d’Ass – Ecole de musique.

Tout savoir sur… Le Violoncelle

Rédactrice en chef : Fanny CLAIRE, professeure de violoncelle à l’Ecole de Musique de la MJC de Brindas ! Un grand merci à elle pour son partage…

Violoncelliste depuis une vingtaine d’année maintenant, je ne compte plus les fois où me promenant dans les rues avec ma grosse carapace dans le dos, j’entends :

« – Oh ! Maman regarde, c’est quoi ce qu’elle a sur le dos la dame ?

   – C’est une belle guitare ! »

Quel (le) violoncelliste n’a jamais été dans cette situation, un petit sourire aux lèvres… « Et bien non jeune fille, il s’agit d’un violoncelle ! »

Un Quoi ? 

Un violon… Quoi ?

Tout comme son petit frère le violon, le violoncelle fait partie de la famille des instruments à cordes frottées.

      Cette famille regroupe du plus petit au plus grand, du plus aigu au plus grave :

  • le violon
  • le violon-alto ou alto
  • le violoncelle
  • la contrebasse.

Sa structure

Mstislav Rostropovitch

Comme nous pouvons le voir sur l’image ci-dessus, la structure de l’instrument reste sensiblement la même. Elle diffère en raison de sa taille (environ 76 centimètres pour un violoncelle hors manche !) et de notre positionnement pour jouer.

En effet, le violoniste ou l’altiste doit pour jouer poser son violon entre l’épaule et son menton qui s’appuie lui-même sur une mentonnière. Cette dernière n’est pas présente sur le violoncelle et la contrebasse car nous jouons assis (chaise haute pour les contrebassistes ou debout). En revanche, le violoncelle et la contrebasse possèdent une pique de manière à ajuster la hauteur du violoncelle en fonction de notre taille. 

Le violoncelle se positionne entre les genoux. Sa forme actuelle a été fixée par le grand luthier du XVIème siècle : Andrea Amati (luthier : celui qui fabrique les instruments à cordes frottées). La pique qui sert à stabiliser l’instrument n’a été ajoutée qu’au milieu du XIXème siècle. Avant, le violoncelle se jouait posé directement sur les mollets. C’est la complexité du jeu de l’instrument qui a entraîné ce besoin de stabilité. La position du violoncelle se veut avant tout naturelle et confortable. 

Les parties principales du violoncelle sont :

  • La caisse de résonance, composée de la table d’harmonie percée des deux ouïes en « F », des éclisses et du dos.
  • La touche en ébène, (c’est un bois dur), sur laquelle le violoncelliste positionne ses doigts pour déterminer la hauteur de la note.
  • Le chevalet, qui tend les cordes et transmet les vibrations à la table d’harmonie. Le chevalet permet également de soulever les cordes.
  • L’âme, petit bout de bois non-visible, inséré dans la caisse de résonance et qui permet l’amplification du son.
  • Le cordier, sur lequel les cordes sont fixées.
  • Les chevilles, en haut et en bas pour l’accordage des cordes.
  • La volute, à la tête de l’instrument.

Le corps du violoncelle est réalisé intégralement en bois excepté la pique, le cordier (si violoncelle récent) et les cordes qui elles, peuvent être en boyau, en acier ou synthétiques. Nous avons trois types de bois : l’épicéa, l’érable ondé et l’ébène.

Le violoncelle possède quatre cordes et est accordé en quinte, du grave vers l’aigu : DO_ SOL_RÉ_LA.  Il possède la plus grande tessiture soit, le plus grand écart entre la note la plus grave et la note la plus aiguë. De plus, il s’agit de l’instrument qui se rapproche le plus de la voix humaine, d’où les émotions fortes qu’il procure. Il est donc intéressant d’utiliser le magnifique son du violoncelle pour accompagner tes chansons ! (que tu chantes toi-même bien sûr 🙂).

Les partitions pour violoncelle sont écrites généralement en clé de fa. Cependant, après quelques années de pratique, il faudra lire également la clé de sol et la clé d’ut4, notamment pour certaines compositions.

Comment en jouer ?

Il peut se jouer de deux façons différentes :

  • à l’archet, c’est ce qui d’ailleurs caractérise la famille qu’on appelle à « cordes frottées » car nous frottons l’archet sur les cordes
  • en pizzicato (ou pizzicati au pluriel ou plus communément en pizz !) c’est-à-dire avec le doigt (l’index).

Le son est produit par la vibration des cordes, amplifiée par la caisse de résonance.

Voici deux courtes vidéos d’un morceau très simple :

En pizz

A l’archet 

La technique

Il existe plusieurs positions pour la main gauche (celle qui se balade sur le manche) à acquérir pour jouer pleinement du violoncelle : demie, 1ère position, 2ème, 3ème, 4ème,  5ème, 6ème, 7ème et la position du pouce.

On y trouve aussi d’autres éléments techniques telles que l’extension, les démanchés mais aussi le vibrato.

Enfin pour la main droite, il s’agit de la technique d’archet en fonction des rythmes, en fonction du phrasé musical… les liaisons, les détachés, l’intensité.

Quels répertoires ?

Le violoncelle naît au XVIème siècle en Italie et est le successeur de la viole de gambe. Il est d’abord utilisé comme instrument accompagnateur notamment avec la basse continue puis il va devenir un instrument virtuose grâce aux compositeurs tels que J.-S. Bach, A. Dvorak, D. Chostakovitch, G. Fauré, C. Saint-Saëns, B. Britten. Jean-Sébastien Bach confiera au violoncelle une très belle pièce pour violoncelle seul : le fameux Prélude de ses célèbres Suites pour violoncelle seul. Mais le violoncelle peut aussi se révéler en duo, trio, dans une sonate ou comme instrument soliste principal dans un concerto. On le retrouve évidemment au sein d’un orchestre symphonique.

Issu principalement de la musique classique occidentale, le violoncelle trouve aussi sa place dans d’autres styles musicaux : musiques traditionnelles, variétés françaises, hispaniques, métal, folk, jazz, rock…

En voici quelques exemples :

Groupes qui reprennent des chansons actuelles :

L.E.J. (3 françaises) en vogue depuis 2015 :  L.E.J. – Summer 2015  et L.E.J. – Summer 2019

Piano GUYS – duo violoncelle piano 

Two Cello ROCK :  Smooth Criminal et Game of Thrones

Apocalyptica METAL (reprise chanson du groupe Metallica)

Musique aux couleurs d’Amérique Latine : Dom La Nena : Gracias a la vida (reprise Violeta Parra)  et LKA »Llegaré » Live on KCRW + utilisation de looper

Musique Malienne : Ballaké Sissoko à la Kora et Vincent Ségal au violoncelle

Chanson de Mathieu Chedid  : Vincent Ségal et M (Mathieu Chedid)

Chansons françaises / violoncelle – rock  : Jorane « Ineffable » (rock)

Tango – LIBERTANGO – Piazzola : Hauser et Ksenija sidorova

JAZZ : Oscard Pettiford (initialement contrebassiste) joue ici du violoncelle dans un style jazzy

Écouter…

Les Chefs d’œuvres de la Musique « Classique »

Période Baroque

Prélude tiré des Suites n°1 pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach, interprété par Ophélie Gaillard

Période Romantique

Trio Andante con moto (Piano, violon, violoncelle) de Franz Schubert

Le Cygne de Camille Saint Saëns interprété par Yo-Yo Ma et Kathryn Scott

Concerto pour  violoncelle n°2 en si mineur, opus 104  Antonin Dvorak interprété par Mstislav Rostropovitch

Période Moderne

Concerto pour Violoncelle N°1 Dimitri Chostakovitch  interprété par Sol Gabetta.

Célèbres…

Quelques violoncellistes célèbres 

Il sera également mis en valeur par des violoncellistes talentueux :

Pablo Casals

 

Yo-Yo Ma

 

Anne Gastinel

 

Sol Gabetta

 

Truls Mork

 

 

 

 

 

Mstislav Rostropovitch, Pablo Casals, Truls Mork, Yo-Yo Ma, Jacqueline du Pré, Ophélie Gaillard, Sol Gabetta, Gauthier Capuçon, Anne Gastinel à Lyon Sonia Wieder-Atherton…

Quelques violoncelles célèbres et luthiers :

Les plus beaux instruments des grands luthiers comme la famille Amati, Jacob Stainer, Andrea Guarneri, Antonio Stradivari sont nommés, non par le luthier lui-même, mais par l’Histoire et leurs prestigieux interprètes. Leur sonorité est riche et profonde :

  • Le « Duport » joué par Mstislav Rostropovitch entre 1974 et sa mort,
  • Le « Romberg »,
  • Le « Batta »,
  • Le « Piatti »,
  • Le « Davidov », actuellement la propriété de Yo-Yo Ma,
  • Le « Goffriller (1733) », joué par Pablo Casals jusqu’à sa mort.

EN SAVOIR PLUS…

Le violoncelle présenté par Eric Picard, premier violoncelle solo de l’Orchestre de Paris

En lecture…

Vézina Lyse, Le violoncelle – Ses origines son histoire ses interprètes, Ed. Varia

Biddulph Peter, Chaudière Frédéric, Antonio Stradivari, Ed. Actes sud.

     Pour conclure ma petite histoire et après avoir pris le temps de décrire cet instrument qu’est le violoncelle, on me dit souvent que c’est un bel instrument avec un son doux et émouvant !

Ce n’est pas moi qui dirai le contraire !

… À LA MJC !

Les cours de violoncelle sont accessibles à partir de 6 ans à la MJC avec Fanny CLAIRE comme professeure !

Mon enseignement du violoncelle se veut avant tout dans le plaisir et le partage musical sans oublier la rigueur que cela demande. Je souhaite mettre l’élève au centre de sa propre initiation pour ensuite lui apporter les outils qui lui permettront de se construire une identité de musicien qui lui sera propre et qui lui permettra de s’épanouir en groupe et de gagner en autonomie. Musicienne éclectique, nous jouerons aussi bien du répertoire classique que de la musique traditionnelle, orientale, contemporaine, jazzy, de la musique populaire (rock, folk). Et si nous apprenions à nous accompagner sur une chanson qu’on chante nous même ? De plus, nous aborderons l’improvisation, l’invention de manière à se libérer de la partition pour développer la mémoire, la création, vivre pleinement et sereinement la musique. Enfin, jouer avec les autres est essentiel. Nous pourrons donc créer des petits groupes : duo, trio, ou encore +.

A très vite !

Jours et horaires à définir

Lieu : Carré d’Ass – Ecole de musique.

Assemblée Générale et Soirée Jeux du 13 mars 2020 : Rapport d’Activités et photos en ligne

Téléchargez le Rapport d’Activités 2019 ICI

Mini auditions de piano le 8 février à l’Ecole de Musique

Samedi 8 Février, Nuria et sa classe de piano nous ont proposé une après midi musicale et poétique à 2, 4 ou 6 mains, même parfois à 4 pattes dans les cordes… « Du vent dans les cordes » à Yann Tiersen en passant par « Une souris verte », un bon moment de partage !

Show musique à la médiathèque

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