La Batterie et la Pratique Rythmique

Petite histoire de la batterie

Histoire de la batterie : des tambours napoléoniens aux sets de jazz
PV Nova raconte l’histoire de la batterie.

LES 5 ELEMENTS ESSENTIELS DE LA BATTERIE

1 – La caisse claire

La caisse claire, élément essentiel de la rythmique à la batterie. C’est le fût horizontal qui se situe entre les jambes du batteur. Le corps peut être constitué en bois ou en métal. Le fût est recouvert d’une peau qui peut être soit d’origine animale soit synthétique.

En général, la caisse claire est peu profonde, ce qui fait que le son produit est le plus aigu des différents fûts d’une batterie. Elle est constituée d’un timbre, une partie en métal située sous la peau. La caisse claire constitue un élément indispensable aux rythmes de rock et reggae.

2 – Les Toms

Ce sont les fûts situés « juste au-dessus » de la caisse claire, ils ont des diamètres et une profondeur différente, ce qui fait que le son est plus ou moins grave. La hauteur du son des toms se situe entre celui de la caisse claire et de la grosse caisse. En général les toms sont placés du plus aigu au plus grave en partant de la gauche (pour les droitiers).
Un kit de batterie traditionnel dispose de 2 ou 3 toms :
• Le tom alto en général fixé sur la grosse caisse, tout comme 
• le tom medium, qui est d’un diamètre plus grand,
• et le tom basse généralement posé au sol sur ses pieds.
Les toms sont souvent associés à des breaks entre deux parties d’un morceau, comme lors de la transition couplet -> refrain par exemple.

3 – La (ou les grosses) caisse(s)

L’élément le plus visible de l’instrument. L’énorme fût posé sur un flanc avec le nom de notre groupe imprimé sur la peau (on a le droit de rêver ! ).
La grosse caisse est constituée de deux peaux, l’une de frappe, là où le maillet vient la frapper côté batteur, et l’autre de résonance (côté public). C’est l’élément de la batterie qui marque les temps forts du rythme. C’est en général sur la grosse caisse que toutes les têtes s’agitent en cadence.
Dans certains styles (métal, hard core,…), on voit l’utilisation d’une double grosse caisse, pour augmenter la vitesse des frappes de grosse caisse, certains batteurs jouent « à deux pieds », d’autres optent pour une pédale double, qui permet de jouer deux fois plus vite sur une seule grosse caisse.

4 – La charleston

De la famille des cymbales, la charleston est constituée de deux disques en métal qui peuvent coulisser, actionnés par une pédale. En général située du côté opposé à la main forte du batteur (à gauche pour un droitier), le batteur s’en sert souvent pour marquer de sa main forte la base d’un groove, en croche, double-croche ou rythme syncopé.

Comme le « charley » peut être ouvert, mi-ouvert ou fermé au pied, le batteur peut moduler le son de ses frappes à la main en ajustant l’ouverture au pied (d’où l’importance d’une bonne indépendance).

5 – La crash et la ride

De la même famille que le charley, la crash est une cymbale située à la gauche du batteur, et la ride à sa droite. La crash (de son nom anglais et du bruit qu’elle fait), sert principalement à accentuer des temps, amener une nouvelle mesure. La ride (de l’anglais « chevaucher ») peut remplacer le tempo de base joué à la charley. Elle peut se frapper soit avec l’olive sur le dessus de la cymbale, ou avec la tranche de la baguette sur la tranche de la ride (responsable de bon nombre de casses de petit bois ! ).

Pour un son plus rond, on peut aussi la frapper sur la cloche avec l’olive.

En résumé

Les éléments principaux constituants une batterie sont :

– La caisse claire

– Les toms

– La grosse caisse

– La charleston

– Des cymbales, la crash et la ride

Bien sûr rien n’est figé et chaque batteur constitue son kit en fonction de ses goûts et préférences.

On peut y ajouter d’autres toms (tom piccolos, rototoms), d’autres cymbales (splash, china, cloche, …), et maintenant on voit l’apparition de kits hybrides analogico-électroniques, où des pads sont ajoutés au rack de base de la batterie, ce qui permet de lancer des sons « électro » pendant un break.

Comme vous l’avez bien compris la batterie est un instrument très évolutif, et chaque batteur est le propre « forgeron » de son instrument (alors qu’il n’est pas facile d’ajouter 7 cordes de plus à une guitare ou un basse ! ) au grès de ses envies et de son style.

LA BATTERIE ET LE SOLFÈGE

Croire que pour jouer à la batterie, il suffit de frapper sur les caisses et les cymbales, est une erreur. Il y a bel et bien des techniques à appliquer. La lecture d’une partition est plus que requise si on veut créer une harmonie au sein du groupe. Certes, elle est assez différente de celle du piano et des autres instruments. Cependant, le principe d’affichage des notes reste le même.

En effet, les notes de musique sont toujours placées sur une portée et on utilise les signes classiques comme la blanche, le noir, la croche, la double croche ou encore la ronde. Elles ont également les mêmes significations. Ainsi, il est indispensable de bien connaître toutes les gammes.

En revanche, la notation musicale n’est pas normalisée.  Ce qui est sûr, c’est que chaque ligne ou interligne de la portée s’associe aussi à une percussion en particulier. En outre, on utilise une clef spéciale. Certaines lignes sont par exemple dédiées aux cymbales et elles sont représentées par des croix.  D’autres sont consacrées à la grosse caisse ou aux toms.

Pour pouvoir lire une partition pour batterie donc, on a besoin d’apprendre le solfège rythmique. A priori, il est beaucoup plus simple que la théorie musicale utilisée lors de l’apprentissage du violon ou du piano. Le déchiffrage est assez simple et il est possible de progresser rapidement.

APPRENDRE LA BATTERIE

L’apprentissage de la batterie s’effectue en plusieurs étapes. Il faut commencer par déchiffrer les notes sur la partition et découvrir leurs valeurs. Voilà pourquoi, on doit prendre des cours et choisir un bon professeur de musique. Ensuite, il faut s’entraîner à frapper le rythme avec la main. Au départ, la cadence semble être lente. Mais au fil du temps, on arrive par avoir le bon tempo.

 La prochaine étape, c’est d’apprendre à tenir les baguettes. La prise en main est très importante. Pour les débutants, il vaut mieux opter pour la méthode « Match Grip ». Elle consiste à tenir la baguette entre le pouce et l’index tout en maintenant la paume de la main verticale.

On doit aussi maîtriser certaines techniques de jeu au pied afin de pouvoir manier la grosse caisse et la charleston comme il se doit. Pour les batteurs d’un groupe de rock par exemple, on doit jouer avec le talon en l’air ou le pied en pointe. L’exécution sera ainsi plus rapide. En revanche, pour les batteurs qui font du jazz ou de la musique peu rythmée, le talon à terre ou le pied à plat est recommandé.

Maintenant, il faut jouer sur les percussions en essayant de bien synchroniser les mouvements et les jeux tout en gardant l’indépendance des mains et des pieds. Cela demande beaucoup d’entraînement. Avec le temps, on peut trouver le rythme. L’utilisation d’un métronome pourrait aussi aider.

Au fur et à mesure où votre compétence s’améliore, vous pouvez vous  attaquer à des rythmes un peu plus compliqués comme le funk, le shuffle ou encore le swing. Pensez aussi à dynamiser le jeu avec diverses techniques. On cite entre autres les fameux ghost notes utilisés par le batteur anglais Mitch Mitchell lorsqu’il a joué avec le guitariste Jimi Hendrix.

ECOUTEZ, REGARDEZ !

>> Un des meilleurs solos de batterie ! Phil Collins, Solo batterie live à Bercy.
>> John Bonham, alias Bonzo, génie enchaîné, déchaîné, à ses fûts, a fait les plus belles heures des lives de « Led Zeppelin ». 

>> The Top 10 Greatest Drummers Of All Time

>>Les batteurs les plus influents du monde
>>Top 10 des « batteuses » !

LA BATTERIE ET SES RECORDS…

Tout d’abord celui de la batterie contenant le plus grand nombre d’éléments au monde, celle de Mark Temperato. Le batteur est littéralement enfoui dans une forêt de 813 fûts, cymbales, etc. !

The Largest Drum Set in the World!

Et celui de cette batterie géante créée par une équipe de passionnés :

The Big Boom

MEILLEURS BATTEURS AVEC RIEN : DE RUE

>> Best Drummer Ever

>>Bruxelles, batteur Dario Rossi, spectacle de tambours dans la rue

A LA MJC, C’EST BATTERIE ET AUSSI PRATIQUE RYTHMIQUE !

Les cours sont accessibles à partir de 6 ans et sont dispensés par Olivier Noclin, professeur de batterie.

Batterie : Jours et horaires des cours de batterie individuels à définir.

Atelier Pratique Rythmique : le mercredi de 19h15 à 20h (45 min).

Lieu : Carré d’Ass – Ecole de Musique.

L’atelier FM Pratique Rythmique expliqué (et dirigé) par Olivier NOCLIN, professeur de batterie.

La Formation Musicale Pratique Rythmique s’adresse à tous, musiciens de tous instruments, danseurs, acteurs des arts du spectacle ainsi qu’à toute personne attirée par le rythme.

En effet, la connaissance, le ressenti, la maîtrise de la pulsation et du rythme apportent de grandes richesses telles que le rapport si particulier au temps, la connexion « live » de l’esprit avec le corps, une meilleure qualité des prestations de groupes dans différentes disciplines ainsi qu’un autre aspect de la compréhension de la musique.

Diverses notions sont abordées comme la pulsation, les temps et contretemps, les découpages rythmiques (mesures) au travers d’activités diversifiées et conviviales : percussions corporelles, vocales, jeux rythmiques, jeux en groupes avec ou sans instruments sur et sans support musical, superpositions de rythmes, jeux de questions/réponses rythmiques, entraînements à trouver, garder, transmettre un rythme…

Diverses mises en situations sont proposées au cours de l’année autour de la création collective et de l’apprentissage d’ensembles rythmiques de styles très variés : percussions latines, asiatiques, batucadas, tambours du Bronx, etc.

Aucun pré requis n’est exigé, tous les rythmes et exercices pourront être reproduits « à l’oreille » ou « d’instinct »… avant de savoir les lire.

Sources

https://blog-batteur-debutant.fr/les-5-elements-essentiels-de-la-batterie/

https://www.musiclic.com/la-batterie.asp